http://www.sidwaya.bf/quotidien/spip.php?article20343
Formation à l’art plastique
Aristide Ramdé et Sarah Drake ou la complicité artistique
30 mai 2014, par Webmaster
De Tiébélé au Burkina Faso à New York aux Etats Unis d’Amérique, l’art n’a pas de frontière. Deux artistes depuis 2011 ont expérimenté le partage culturel et la complicité artistique entre leurs deux pays. Le résultat est plein d’espoir et nourri des projets planétaires. Ils affûtent leurs armes à New York.
L’artiste-sculpteur burkinabè, Aristide Ramdé et Sarah Drake, professeur d’art dans l’Etat de Minnesota (USA) et artiste évoluant dans l’art pictural ont quelque chose en partage : leur passion de l’art. Ils se sont créé depuis 2011 un cadre d’expression artistique sous forme de résidence de création artistique à Tiébélé, un village de la Région du Centre-Sud burkinabè. Aux premiers jours de 2014, ils se sont retrouvés à New York pour renforcer leurs compétences non seulement en art plastique, notamment en sculpture et peinture, mais aussi en bain linguistique et culturelle.
Aristide est baigné dans l’art depuis le berceau. Son père, Tambi Amadé Ramdé est sculpteur de bronze, un métier qui lui a valu une reconnaissance nationale en 2010. Sur les traces du père, le fils Ramdé a été formé au Centre national des arts et de l’artisanat (CNAA) de 1997 à 2003. A la suite de cette formation, Aristide est devenu lui-même formateur dans l’atelier de son père où travaillent 12 apprentis. Parti aux Etats-Unis où il continue sont apprentissage en sculpture, le néo-professionnel a déjà réalisé des expositions de ses œuvres aux Nuits atypiques de koudougou (NAK) dans son pays d’origine et à New York.
Son projet avec Sarah Drake a prit forme lors de la visite de cette dernière à Tiébélé où la peintre s’est sentie galvanisée par les habitations traditionnelles de cette partie du Burkina. Et pour cause, elle a touché du doigt la réalité de cette culture dont elle s’est toujours inspiré dans ses tableaux sans avoir auparavant côtoyé la réalité architecturale. Elle est alors tombée sous le charme « du pays et des Hommes intègres ». Elle a travaillé ardemment avec les femmes du village pour une production abondante d’œuvre d’arts à même de promouvoir l’éducation et le développement durable. De retour aux Etats-Unis, Sarah Drake s’est engagée dans des actions de collecte pour réunir des fonds au profit de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement à Tiébélé. Il faut noter qu’elle en a été victime lors de sa première visite dans ce village et avait alors dû rebrousser chemin.
Aristide Ramdé et Sarah Drake ont créé un espace de développement de leur art dans leurs pays respectif travaillent ensemble en ce moment sur un projet commun à moyen termes : exposer leurs œuvres au SIAO 2020 et un autre à long terme à savoir exposer en duo sur le plan mondial.
Les deux coéquipiers, constituent une source d’inspiration l’un pour l’autre, si bien qu’ils mènent leurs projets artistiques de concert. « Bientôt, très bientôt, nous ferons parler de nous comme des artistes majeurs dans l’univers des arts plastiques dans le monde » a assuré M. Ramdé ; car, « je veux que mes parents soient fière de moi » a-t-il ajouté. Sarah, elle, est pressée de revenir au Burkina Faso pour retrouver ses amies qu’elle considère comme sa seconde famille : « J’ai hâte de voir les projets de développement fleurir à travers herARTS in Action », une structure de collecte de fond pour l’eau et l’assainissement à Tiébélé, a souhaité l’artiste américaine.
Thomas Dakin POUYA
Formation à l’art plastique
Aristide Ramdé et Sarah Drake ou la complicité artistique
30 mai 2014, par Webmaster
De Tiébélé au Burkina Faso à New York aux Etats Unis d’Amérique, l’art n’a pas de frontière. Deux artistes depuis 2011 ont expérimenté le partage culturel et la complicité artistique entre leurs deux pays. Le résultat est plein d’espoir et nourri des projets planétaires. Ils affûtent leurs armes à New York.
L’artiste-sculpteur burkinabè, Aristide Ramdé et Sarah Drake, professeur d’art dans l’Etat de Minnesota (USA) et artiste évoluant dans l’art pictural ont quelque chose en partage : leur passion de l’art. Ils se sont créé depuis 2011 un cadre d’expression artistique sous forme de résidence de création artistique à Tiébélé, un village de la Région du Centre-Sud burkinabè. Aux premiers jours de 2014, ils se sont retrouvés à New York pour renforcer leurs compétences non seulement en art plastique, notamment en sculpture et peinture, mais aussi en bain linguistique et culturelle.
Aristide est baigné dans l’art depuis le berceau. Son père, Tambi Amadé Ramdé est sculpteur de bronze, un métier qui lui a valu une reconnaissance nationale en 2010. Sur les traces du père, le fils Ramdé a été formé au Centre national des arts et de l’artisanat (CNAA) de 1997 à 2003. A la suite de cette formation, Aristide est devenu lui-même formateur dans l’atelier de son père où travaillent 12 apprentis. Parti aux Etats-Unis où il continue sont apprentissage en sculpture, le néo-professionnel a déjà réalisé des expositions de ses œuvres aux Nuits atypiques de koudougou (NAK) dans son pays d’origine et à New York.
Son projet avec Sarah Drake a prit forme lors de la visite de cette dernière à Tiébélé où la peintre s’est sentie galvanisée par les habitations traditionnelles de cette partie du Burkina. Et pour cause, elle a touché du doigt la réalité de cette culture dont elle s’est toujours inspiré dans ses tableaux sans avoir auparavant côtoyé la réalité architecturale. Elle est alors tombée sous le charme « du pays et des Hommes intègres ». Elle a travaillé ardemment avec les femmes du village pour une production abondante d’œuvre d’arts à même de promouvoir l’éducation et le développement durable. De retour aux Etats-Unis, Sarah Drake s’est engagée dans des actions de collecte pour réunir des fonds au profit de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement à Tiébélé. Il faut noter qu’elle en a été victime lors de sa première visite dans ce village et avait alors dû rebrousser chemin.
Aristide Ramdé et Sarah Drake ont créé un espace de développement de leur art dans leurs pays respectif travaillent ensemble en ce moment sur un projet commun à moyen termes : exposer leurs œuvres au SIAO 2020 et un autre à long terme à savoir exposer en duo sur le plan mondial.
Les deux coéquipiers, constituent une source d’inspiration l’un pour l’autre, si bien qu’ils mènent leurs projets artistiques de concert. « Bientôt, très bientôt, nous ferons parler de nous comme des artistes majeurs dans l’univers des arts plastiques dans le monde » a assuré M. Ramdé ; car, « je veux que mes parents soient fière de moi » a-t-il ajouté. Sarah, elle, est pressée de revenir au Burkina Faso pour retrouver ses amies qu’elle considère comme sa seconde famille : « J’ai hâte de voir les projets de développement fleurir à travers herARTS in Action », une structure de collecte de fond pour l’eau et l’assainissement à Tiébélé, a souhaité l’artiste américaine.
Thomas Dakin POUYA